Alexandra Bellegarde

Alexandra Bellegarde

Résidence - L’Autre Gare

2 juin 2025 - 15 juin 2025

Œuvre en cours – Titre à venir

Portée par une approche narrative et introspective, cette œuvre en développement explore les thèmes du deuil, de la parentalité et de la mémoire du quotidien. Après une longue pause imposée par les exigences de la vie familiale, l’artiste renoue avec la création pour donner forme aux traces laissées par les épreuves et les élans de résilience.

À travers une installation mêlant moulages corporels en plâtre, tissus, objets liés aux soins médicaux et impressions photographiques au cyanotype, elle compose un langage visuel sensible et incarné. Les empreintes de parties de corps – épaules, mains, pieds – deviennent des symboles des gestes du soin, du partage, du mouvement. Les images, issues de scènes ordinaires mais chargées de sens – une chambre d’hôpital, une pile de vaisselle, un nuage dans le salon – traduisent avec délicatesse la beauté fugace du quotidien.

En laissant une place importante à l’expérimentation et à l’imprévu, notamment grâce au cyanotype, l’artiste interroge la mémoire familiale comme une matière vivante, faite d’ombres, de fragments et de lumière. Ce projet en cours sera développé dans le cadre d’une résidence à L’Autre-Gare et pourrait être présenté au public à l’été 2025.

Vernissage

Information à venir


Alexandra Bellegarde

Artiste

Alexandra Bellegarde vit et travaille au Québec.

Depuis 2009, l’artiste développe une pratique centrée sur les notions d’absence, de trace et de mémoire, en lien étroit avec le deuil et les récits personnels. Après plusieurs années consacrées à sa famille, notamment en tant que mère d’un enfant atteint d’une maladie génétique, elle revient à la création avec une volonté d’exprimer les réalités invisibles de la parentalité et les petits deuils du quotidien.

Sa démarche combine photographie, moulage, collecte d’objets intimes et expérimentation avec des procédés anciens comme le cyanotype. Elle y explore une forme de narration sensible, où la matière devient mémoire et où chaque œuvre agit comme un témoignage silencieux d’expériences vécues.